Chronique

Brèves de campagne

« Sarkozy devance Hollande » au premier tour. Personne ne s’étonne que ce sondage soit opportunément publié deux jours après le meeting de Villepinte, par Paris Match et Europe 1, médias appartenant à Arnaud Lagardère le « frère » de Nicolas Sarkozy. Dans cette campagne on ne s’étonne plus de rien.

Dessin de Chimulus : Bogdanovs Depardieu

Nadine Morano et Claude Guéant ont été privé de parole au meeting de Nicolas Sarkozy à Villepinte (Europe 1). On se demande bien pourquoi ? Nicolas Sarkozy a taclé sèchement Laurence Ferrari qui lui posait une question sur le financement de sa campagne en 2007 par Kadhafi (info Mediapart). Si TF1 n’enquête pas sur cette révélation ils peuvent toujours virer la présentatrice.

Le Wall Street Journal surnomme Nicolas Sarkozy: « Nicolas Le Pen » en raison de ses prises de position sur l’immigration et sa tentative de prendre des voix au Front National (Le Nouvel Obs). C’est tellement gros que ça se voit même depuis les Etats-Unis.

Urtikan.net vous a déjà présenté le site lavraietimeline.fr , un autre site vient le compléter http://www.sarkolol.fr/. Rions un peu (jaune) avec notre candidat-Président.

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Une histoire racontée par Le Figaro : « Les parents d’un garçon de 13 ans ont déposé plainte aujourd’hui contre X pour “détention abusive”, leur fils ayant été placé en garde à vue pendant près de cinq heures, sans médecin ni avocat, après des “vociférations sur la voie publique ». « Abdelhakim D, inconnu des services de polices, jouait au football avec des camarades dans un square du 10e arrondissement à Paris, le 1er mars, lorsque des policiers sont intervenus pour faire des vérifications d’identité ». « Craignant des remontrances de la part de ses parents”, le jeune garçon a donné une fausse identité. Les policiers l’ont alors emmené au commissariat et l’ont placé en garde à vue ». « Il a été détenu dans une cellule où se trouvaient aussi des adultes, n’a été vu, ni par un médecin, ni par un avocat tandis que ses parents ont été prévenus une heure et demie après son placement en garde à vue ».

Une autre racontée par RTL et par toute la presse, ou presque : « En faction rue du Faubourg-Saint-Honoré, en face du palais présidentiel, une policière a été la cible de tirs de billes et d’un jet de tomates. Une petite bille jaune roule d’abord au pied de l’agente. Elle est rapidement suivie par une tomate. La gardienne de la paix n’a pas le temps de repérer l’origine des projectiles : une seconde bille la touche à la joue. Elle traverse la rue. Aborde les gendarmes en faction devant les portes de l’Elysée, qui lui indiquent un coupable potentiel : Louis Sarkozy, le fils cadet du président, qui reçoit à ce moment-là un ami. La gardienne de la police rédige alors un rapport administratif. N’étant pas blessée, elle n’a pas souhaité porter plainte. La nouvelle déclenche cependant un véritable branle-bas de combat dans sa hiérarchie. Le directeur du cabinet du préfet rencontre la policière et ses collègues, les enjoint à la plus grande réserve. Soucieux de ne pas déclencher une polémique en pleine période électorale, le président lui-même reçoit la policière pour lui présenter des excuses. «Le geste malheureux d’un enfant», plaide l’avocat de formation et ancien ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy. (Le Parisien). »

Publié dans Urtikan > N°40 - 14 mars 2012 | Marqué avec , , , , , , , ,